Des élèves déficients visuels de l’ULIS (Unité Locale d’Inclusion Scolaire) du collège Charles Münch de Grenoble se sont lancés dans un projet artistique dont le but est de sensibiliser le plus grand nombre à l’art par le braille et par les gros caractères. Pour mener à bien leur projet, ils ont fait appel à The Blind un artiste Nantais, du street art en braille.

Les élèves de l’ULIS travaillent actuellement sur une fresque murale en braille et en gros caractères, qui sera mobile afin d’être exposée dans divers lieux. Chacun des élèves a réalisé “un dessin avec du relief, légendé par une phrase en braille ou en gros caractères.” Au travers de cette fresque ces élèves souhaitent faire découvrir leur vision de l’art et “monter que le braille peut être agréable à lire avec les yeux ou les doigts.”

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George Redhawk (ou DarkANgelOne) est un artiste américain malvoyant qui transforme ses œuvres préférées (peintures et photographies) en des Gifs animés. Son travail est à la fois fascinant et hallucinant.

Crédit photo : http://cabelkawan.jallet.org/les-gifs-de-george-redhawk-11436/

Reconnu « légalement aveugle », Geroges Redhawk se sert d’une paire de lunettes spécialisée pour regarder l’écran d’ordinateur, ce qui lui permet ainsi de contrôler la taille, les couleurs, la luminosité et les contrastes de ses œuvres.

« Son désir est de montrer le monde comme il le voit : avec ses yeux endommagés ».

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Comment la médiation culturelle peut elle devenir une passerelle entre les déficients visuels et l’art? C’est la question que se pose Annabelle Couty dans un long article publié sur le blog “du lien par l’art”. Dans cette analyse complète des différentes formes de médiation, de leur intérêt et de leur impact auprès des personnes en situation de handicap visuel, Annabelle Couty nous rappelle que “Le monde de l’aveugle n’est pas la nuit qu’on suppose”.

L’approche multi sensorienrielle from laurent miguel on Vimeo.

Annabelle Couty raconte avec humour et finesse des moments de découverte partagés par des déficients visuels et des personnes valides les yeux bandés pour arriver à une conclusion simple et incontournable :”Nous avons appris qu’il fallait toujours prendre en compte le visiteur, essayer de comprendre son point de vue, partir de ce qu’il ressent, vit, éprouve.”

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