LUMEN n°3 - Juin 2016

Nous avons choisi d’aborder dans ce numéro le sujet de la malvoyance et  la situation « intermédiaire » de ces personnes « entre deux mondes » : les voyants d’un côté et les non-voyants de l’autre. Souvent des raccourcis sont faits et nous parlons des aveugles en général pour qualifier les personnes handicapées visuelles. Par exemple, les chiens guides d’aveugles sont connus de tous, mais pour autant ils sont remis à des personnes malvoyantes aussi.

Pour les personnes malvoyantes, l’utilisation de la canne blanche est assez difficile à accepter et donc le moment de s’en servir est souvent repoussé, car symboliquement elle correspond au passage dans le monde des non-voyants. Pourtant, cette canne blanche est avant tout un outil pour gagner en autonomie et peut être salvatrice pour la personne malvoyante et pour son entourage.

Nous avons rencontré de nombreux malvoyants qui en parlent et qui cherchent la solution idéale afin d’être identifié automatiquement ?

Certaines ont pris le parti de l’exprimer clairement et de demander de l’aide quand c’est nécessaire. D’autres font le choix de petits éléments visuels intermédiaires comme « la canne blanche de signalisation ».

Le regard des autres est tellement dur, et les mots pouvant être dit le sont tout autant. Certains vont même jusqu’à penser qu’on peut simuler un handicap …

Bonne lecture à tous !