Des élèves déficients visuels de l’ULIS (Unité Locale d’Inclusion Scolaire) du collège Charles Münch de Grenoble se sont lancés dans un projet artistique dont le but est de sensibiliser le plus grand nombre à l’art par le braille et par les gros caractères. Pour mener à bien leur projet, ils ont fait appel à The Blind un artiste Nantais, du street art en braille.

Les élèves de l’ULIS travaillent actuellement sur une fresque murale en braille et en gros caractères, qui sera mobile afin d’être exposée dans divers lieux. Chacun des élèves a réalisé “un dessin avec du relief, légendé par une phrase en braille ou en gros caractères.” Au travers de cette fresque ces élèves souhaitent faire découvrir leur vision de l’art et “monter que le braille peut être agréable à lire avec les yeux ou les doigts.”

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Comme chaque année, le 15 octobre est la Journée Internationale de la Canne Blanche. Symbole de la cécité et de la malvoyance, elle permet aux personnes aveugles et déficientes visuelles de se promener dans la rue, de signaler leur handicap et surtout d’être autonomes.

La canne blanche a été inventée en 1930 par Guilly d’Herbemont, une jeune parisienne, qui constata que le public ne faisait pas attention aux personnes malvoyantes. Elle s’inspira pour créer cet objet du bâton blanc des policiers.

En 1970 l’Union Mondiale des Aveugles décréta le 15 octobre Journée Internationale de la Canne Blanche afin de sensibiliser et faire découvrir au public cet outil de déplacement et d’indépendance !

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Pour un malvoyant ou un aveugle, aller au cinéma signifie trouver un accompagnateur qui lui décrira les éléments visuels du film. Grâce à l’association lausannoise Base-Court et à son projet « Regards Neufs » lancé en 2010, les déficients visuels peuvent enfin aller au cinéma sans un accompagnateur/descripteur et regarder des longs-métrages en audio-description dès leur jour de sortie commerciale. Pour cela il suffit qu’ils s’équipent d’un casque. « La voix de la description est placée entre les dialogues ou les éléments sonores du film. »

Source : http://www.20min.ch

Le projet « Regards Neufs » ne s’arrête pas à la simple accessibilité du cinéma pour malvoyants et aveugles, il vise aussi à sensibiliser le public au handicap visuel et auditif. En effet, chaque année depuis trois ans l’association organise les « Rencontres Regards Neufs », à l’occasion desquelles sont proposées trois jours de cinéma et « une présentation d’atelier pédagogique de sensibilisation à l’audiodescription. » Cette année la troisième édition a eu lieu les 4-5 septembre 2015, au cinéma Pathé Flon Lausanne. Ouverte à tous, elle proposait à ceux qui le souhaitent de tenter l’expérience cinéma en se mettant à la place d’un malvoyant ou d’un malentendant !

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Mason Ewing est un jeune styliste aveugle Franco Camerounais âgé de 33 ans.

©julienmignot.canalblog.com
Mason Ewing Cyril Elong

Il a créé une ligne de vêtements dont la spécificité est l’inscription de braille sur tous les vêtements. Ainsi les aveugles pourront savoir de quelle couleur est la robe ou le tee-shirt qu’ils choisiront. En créant sa marque Mason Ewing a également « voulu rendre hommage à sa mère mannequin et styliste, morte à 20 ans.»

Le stylisme n’est pas l’unique passion de cet artiste. En effet en 2011 il est parti aux États-Unis pour se tourner vers son autre passion : l’audiovisuel. Si Mason Ewing est parti en Amérique c’est parce que là bas on lui a tendu la main et on a cru en son projet. « Il décide alors de retourner dans les Yvelines, afin de se consacrer à l’écriture et au tournage de sa série, près de Marne-La-Vallée (77), Mickey Boom*. » La série raconte l’histoire de Mickey Boom, un jeune ado entouré de ses amis, un peu délurés. « Le but de la série, c’est de passer des messages de tolérance et de paix, embraye Mason Ewing.”

Mason Ewing voit encore plus grand et se lance également dans la réalisation d’un court-métrage « une lueur d’espoir » qui sera présenté au Festival de Cannes 2016 et dont les droits ont été rachetés par France Télévision.

Diffusion de Mickey Boom à partir de février 2016 sur TV5 Monde et dans 50 pays d’Afrique.

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À seulement 15 ans, la vie de Martin Chasseret a soudainement basculé. Suite à un accident de la route en scooter survenu en août 2005, ses nerfs optiques sont sectionnés et le jeune cognaçais perd irréversiblement la vue. Pour combler ce vide et surmonter cette épreuve, Martin se réfugie dans la musique. Conscient qu’avec ce remède musical, il peut vivre et non plus survivre, il décide de faire sa propre musique et de devenir DJ. Et ce n’est certainement pas sa cécité qui l’en a empêché !

Crédit Photo : Erz Marjorie

Convaincu que la volonté est plus forte que le handicap et que “quand on veut, on peut”, il s’achète sa première platine et apprend seul à manier l’appareil pendant quelques années. En 2014, il entre dans l’école bordelaise DJ Art School et en sort deuxième de sa promo. Ensuite, le jeune homme ne souhaite pas en rester là, et finit par intégrer en 2015 la meilleure école de France, l’UCPA école des DJ, seule école à délivrer un diplôme d’état officiel. Poursuivant sa formation en alternance, il mixe actuellement à la Maison Blanche de Cognac sous le nom de Marty Blind Storm. Au travers de sa passion pour la musique, Martin a su renaitre de ses cendres et prouver que les personnes en situation de handicap sont avant tout des personnes comme tout le monde, qui peuvent elles aussi arriver à leur fin et réaliser leur rêve. Désormais, Martin a su s’imposer comme un acteur important dans la prévention routière auprès des jeunes mais surtout comme le porte-parole d’une jeunesse qui a la capacité d’aller au bout de ses rêves, même quand cela semble impossible.

Découvrez la vidéo de l’émission “L’histoire continue” sur France 2 avec Martin Chasseret ici.

Il y a près de 20 ans, la Fédération Française des Associations de Chiens-guides d’aveugles (FFAC) a mis en place le CESECAH à Lezoux (63), Centre d’Etude, de Sélection et d’Elevage de Chiens-guides pour Aveugles et autres Handicapés, afin de répondre à la demande constante des écoles de chiens-guides. Le centre permet notamment de faire naître des centaines de chiots par an, remis gratuitement à une dizaine d’écoles de chiens-guides d’aveugles vers l’âge de 10 semaines. Même si Paul Charles, Président du CESECAH et la FFAC, constate le retard de la France par rapport à d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, le nombre de naissances des chiots dans le centre est en constante croissance. En effet, alors qu’en 1996, le centre avait fait naître 27 chiots, en 2014, il a comptabilisé près de 348 chiots naissances. 

Pour Paul Charles, même si la loi de 2005 a favorisé l’accès des lieux publics aux chiens-guides d’aveugles, il est nécessaire de “communiquer auprès du grand public, pas toujours conscient de l’importance de cet animal». “Le chien guide d’aveugle ouvre toute l’accessibilité à la personne pour se déplacer bien sûr, mais aussi pour avoir des loisirs, faire du sport…». “Formés pour prendre des décisions, ils peuvent désobéir à leur maître en cas de danger».

Le 2 juin dernier, la parraine de la Fédération, Noémie Lenoir, a rendu visite au CESECAH afin de découvrir de plus près cette structure qui permet à des centaines de personnes aveugles par an de bénéficier d’un chien-guide au quotidien. Avec son intervention, le centre a pu notamment profiter de la notoriété de l’ancienne top-model pour faire adhérer plus de personnes à sa cause et faire connaitre davantage le centre et le monde du handicap visuel au grand public.

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