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Une exposition conçue par des personnes déficientes visuelles


Le musée des beaux arts de la Rochelle organise chaque année un “Accrochage”. Cette initiative innovante permet à un public étranger au monde culturel de sélectionner dans les réserves du musée des œuvres qu’il souhaiterait voir exposer. Le public est ainsi impliqué, en véritable concepteur d’une exposition. Parmi les publics d’éditions précédentes on trouve des lycéens, des joueurs de football, des détenus de prison…

Pour sa 10ème édition, qui a lieu d’octobre 2016 jusqu’en septembre 2017, ce sont des personnes déficientes visuelles, aux côtés de personnes valides, qui ont préparé leur propre exposition, intitulée “Voir et ne pas voir”. Une 10ème édition audacieuse !

 

Affiche de l'exposition "Accrochage"

 

Amandine Bac est à l’origine du projet et anime le groupe qui a préparé pendant plus d’un an cette expérience de visite sensorielle. En effet, ils ont imaginé une visite adaptée aux personnes déficientes visuelles. Ils proposent ainsi une rencontre entre le public voyant et le public déficient visuel pour ouvrir le débat sur l’accessibilité à l’art sur le terrain même des collections.

Une centaine d’oeuvres variées sont présentées, à travers huit thématiques. Des tables sensorielles sollicitant l’ouïe, le toucher, l’odorat et la vue ont été conçues.

L’exposition permettra par la suite de construire de solides partenariats avec ce public dit empêché pour les futurs événements du musée. Le projet a reçu le soutien de la Fondation de France. Quoi de mieux qu’une visite pour découvrir le travail réalisé ?

Informations pratiques :

Adresse du musée

Musée des Beaux-Arts / 28? rue Gargoulleau 17000 La Rochelle / 05 46 41 64 65 / www.alienor.org/musees/ Page Facebook du Musée / Infos à retrouver aussi sur le site internet de la conceptrice du projet.

Horaires et jours de visite

Du 1er octobre au 30 juinAffiche de l'exposition "Accrochage"

  • lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h45 à 17h.
  • samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h.
  • mardi, samedi matin et dimanche matin fermés.

Du 1er juillet au 30 septembre

  • lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 13h et de 13h45 à 18h.
  • samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h. • mardi, samedi matin et dimanche matin fermés.

Les musées d’Art et d’Histoire sont fermés les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

Tarifs
  • Plein tarif : 6 €
  • Tarif réduit : 4 €
  • Entrée gratuite pour les moins de 18 ans, étudiants, Rmistes et chômeurs
  • Entrée gratuite pour tous les premiers dimanches du mois (sauf juillet et août)
  • Pass’annuel pour les 4 musées municipaux : 25 € (sauf juillet et août)

 

Deux livres sur la différence à découvrir


Un peu de lecture avec deux livres que nous vous recommandons, l’un à destination des enfants, l’autre à destination des futurs parents (ou déjà parents) porteurs de handicap.

 

Album jeunesse : “Les Yeux d’Alix”, aux éditions “D’un monde à l’autre”

Fiche produit LesYeuxd'Alix

 

Publié en 2015, “Les Yeux d’Alix” est un livre jeunesse mettant en scène une petite fille atteinte d’un handicap visuel. Auteure : Gwénola Morizur. Illustratrice : Fanny Brulon.

L’histoire en quelques mots : Alix est née avec des yeux qui ne voient pas vraiment clair. Ce n’est pas facile pour apprendre les leçons, faire de la broderie ou jouer à chat perché. A cause de ces problèmes de vue, parfois, elle se cogne et son voisin ne manque pas de se moquer. Mais, Alix est petite fille qui a du caractère et, tout compte fait, ça lui est bien égal tout ça. D’autant qu’elle ne pense qu’à une chose : s’envoler. Un jour, elle fait un vœu. Un voeu qui, l’espère-t-elle, lui permettra de décoller…

Elle a tout d’une « Alice au Pays des Merveilles », qui voit de l’autre côté du miroir, ces choses que l’on ne perçoit pas, que l’on ne prend plus le temps de regarder. (auteure Gwénola Morizur, à propos de l’héroïne de son livre).

Connaissez-vous la maison d’éditions indépendante “D’un monde à l’autre” ? Elle est basée à Rezé (44) et spécialisée dans la publication d’ouvrages sensibilisant aux différences et au handicap en particulier.

Retrouvez sur le site de la maison d’édition une interview des deux auteurs du livre “Les Yeux d’Alix”

 

 

“Un parfum de victoire”, éditions Histoires Ordinaires

 

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Qu’en est-il, pour les personnes handicapées, de ce droit fondamental : donner la vie ? Dans « Un parfum de victoire », écrit par Marie-Anne Divet, les intéressés prennent la parole.

Mères ou pères, jeunes ou grand-parents, souffrant de handicaps moteur, sensoriel ou encore intellectuel, Richard, Christine, Fatima et Nicolas, Julien et Camille, Antoine et Maëva, Sylvie, Sandrine, Magali, Thérèse, Nathalie, Félicie et Bastien, Maëla…, témoignent de leur combat, de leurs souffrances et de leurs bonheurs, de leur capacité à avoir et à élever des enfants dans une société chargée encore de tabous. Des tabous que la Britannique Alison Lapper, mère et artiste, fait exploser en fin d’ouvrage…

À leur parole répond celle de professionnels engagés à leurs côtés dans des services rares. Des experts de terrain qui dépeignent dans toute leur complexité les situations rencontrées et laissent percevoir ce qu’il conviendrait de généraliser pour que le droit à la parentalité induit par la loi de 2005 puisse s’appliquer.

Pour que tous les publics accèdent à ces paroles et à ce grand sujet de société, “Un parfum de victoire” est un ouvrage multimédia, livre + DVD, qui se lit, s’écoute et se regarde : huit reportages vidéo complètent les témoignages du livre accessibles eux-mêmes en version audio.

Un parfum de victoire est né d’une rencontre, un jour, entre une jeune maman aveugle désireuse d’avoir un enfant et une collaboratrice du site histoiresordinaires.fr.

Site web de la maison d’édition “Histoire ordinaires”

 

Un jeu de dames connecté destiné aux personnes malvoyantes


C’est un projet innovant imaginé par des jeunes, dans le cadre du Fablab “Parth’Lab” de la Fondation Orange : un jeu de dames qui permet de jouer avec d’autres personnes, voyantes ou non, autour d’une table en ligne.

Le FabLab numérique : créativité, technologie, solidarité

Le groupe Orange a créé une fondation pour réaliser des actions de mécénat dans le secteur de la solidarité numérique. L’éducation, la culture et la santé sont les 3 axes dans lesquels s’implique le groupe en développant des nouvelles technologies pour le mieux vivre et le mieux vivre ensemble.

Les FabLab proposent un nouveau mode d’apprentissage pour booster les générations de demain. Ce sont des laboratoires de fabrication où le DIY (“Do It Yourself, autrement dit “faire et fabriquer soi-même”) a toute sa place. Ouverts à tous, ils regroupent toutes sortes d’outils permettant de passer de l’idée à l’objet.

De nombreux FabLab accueillent des jeunes (de 12 à 25 ans), avec des méthodes d’enseignement innovantes, basés sur le “faire” et le “partage”. C’est dans un de ces FabLab qu’un jeu de dames a été pensé pour les personnes malvoyantes.

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Le jeu de dames connecté

Ce projet, entièrement pensé par les jeunes du FabLab “Parth’Lab”, est inspiré des travaux d’un membre de l’association, très impliqué dans l’assistance aux personnes malvoyantes.

L’idée a fleuri à la suite de la présentation d’anciens projets réalisés par cette personne. Au fur et à mesure de réflexions, de recherches et de travaux, le plateau de jeu a évolué.

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Aujourd’hui, le jeu tend à devenir un produit fini et fonctionnel. Les jeunes sont motivés pour continuer à travailler dessus, et pensent déjà à parfaire leur prototype. Le jeu a été imaginé et fabriqué par : Lucien Guerbigny, Maxime Chartier, Lora Alarcon Santiago, Elisa Bigeard, Lucile Fulneau Menestreau, Guillaume Jourdan.

Découvrez ci-dessous le projet (témoignages des concepteurs) en vidéo :

 

Malvoyance : Expérience immersive, 24h dans la peau d’un malvoyant


Myope à – 4,75 dioptries à chaque œil (définie comme une myopie moyenne), j’ai décidé de ne porter ni mes lunettes, ni mes lentilles pendant une journée.

L’idée : ressentir au plus près les contraintes des personnes malvoyantes et vous les restituer de manière la plus parlante possible. Pour ne pas qu’il y ait la moindre équivoque, je préfère signaler que je ne suis pas malvoyante selon la définition de l’OMS. Sans appareillage, je vois absolument flou à quelques mètres, ce que vivent (au mieux) les personnes malvoyantes avec un dispositif correctif.

 

7 h40 : Réveil – Et premier réflexe matinal : enfiler mes lunettes ! Que j’ai tôt fait d’enlever bien entendu !

8 h : Opération habillage – maquillage – coiffage. Habituellement, j’ai déjà un peu de mal à choisir mes vêtements dans une penderie très sombre. Autant dire qu’aujourd’hui, c’est mission impossible ! Je tâtonne pour essayer de trouver au toucher le pull que je comptais porter, de même pour le t-shirt. Je prends le illustration-femmepremier jean que je trouve…

Pour le maquillage, c’est plus facile : c’est une expérience que je vis régulièrement ; mais une personne avec une bonne vue, ne peut imaginer l’obstacle que cela représente. D’abord, il faut pouvoir accéder au plus près d’une glace (l’idéal étant également d’utiliser un miroir grossissant) : la distance entre l’œil et le miroir ne doit pas excéder quelques centimètres ! Dans cette configuration, pas évident d’avoir un teint uniforme ! On a seulement une vue macro ; aucune vision de rendu global. Encore une fois, il ne reste plus qu’à espérer ne s’être pas trop loupée.

8 h45 : Je suis extrêmement en retard. Il faut encore que je prépare ma fille pour la crèche… La pauvre, elle ne sera pas mieux lotie que moi aujourd’hui !

9 h : Départ. Je sors mon vélo… Avant de rejeter tout à fait l’idée : bien trop dangereux. Aussi, malgré un retard terrifiant, je décide de partir à pied. Et finalement, cela ne s’avère pas beaucoup moins stressant de traverser les boulevards avec un enfant de 3 ans… Heureusement que le jeu du “c’est toi qui me dis quand le bonhomme est vert” marche bien !

9 h30 : Ouf ! Mission accomplie ! Et dire que la journée ne fait que commencer. Habituellement, je travaille de chez moi, mais comme je n’ai pas du tout anticipé sur mon handicap momentané, j’envisage assez peu me servir de mon ordinateur aujourd’hui, n’ayant aucun logiciel adapté à ma malvoyance. Je décide d’aller faire quelques courses en ville.

10 h30 : Après avoir manqué de me casser un membre en me prenant les pieds dans une laisse (et m’être fait copieusement sermonner par la propriétaire du chien), puis, avoir évité de justesse de me faire percuter par un vélo, je regagne mon logement et comprends l’intérêt de la canne blanche aussi pour que mon handicap soit identifié.

12 h30 : J’ai décidé de faire mon ménage en retard. Intention louable, mais l’accomplissement est loin d’être satisfaisant : j’ai mis deux fois plus de temps que d’habitude à effectuer des tâches somme toute assez simples, comme passer l’aspirateur ou épousseter les meubles. Et encore, je ne suis pas sûre d’être passée partout … Pour le repas, je décide d’aller au plus simple : réchauffer un plat préparé devrait être dans mes cordes.

13 h : Les habitudes sont tenaces : je m’installe devant la télévision pour regarder les informations… N’ayant pas l’habitude de n’avoir que les voix, et sans audio description, je décide de me rabattre sagement, sur la radio.

15 h42 : Livraison. Je dois signer un reçu. Je demande courtoisement au livreur de me donner la facture pour la signer sur un support mural, à 3 cm de mes yeux. Sa sidération est palpable.

17 h30 : Après une journée plutôt éprouvante au regard de mon incapacité, je vais chercher ma fille à la crèche. Je décide de l’emmener au square. J’avais seulement oublié que mon handicap provisoire ne me permet pas de reconnaître les visages… Aussi, je passe pour une snob aux yeux des habitués que je ne salue pas. Heureusement, une amie, hilare, vient rapidement me tirer de mon malaise.

19 h25 : J’ai réussi tant bien que mal à préparer le repas de ma fille. Je suis contente d’arriver au bout de cette journée. Je suis épuisée.

20 h33 : Je remets mes lunettes ; soulagée de recouvrer la vue après une dizaine de minutes de flou total. Ma conclusion : Être déficient visuel est fatiguant (quand on ne dispose ni d’aménagements, ni d’outils qui permettent de palier a minima le handicap). Toutes les actions prennent du temps… La patience et l’indulgence envers soi-même sont des armes indispensables à acquérir. Et puis évidemment, il y a le regard des autres, que l’on ne voit pas, mais que l’on ressent, ou parfois que l’on imagine (souvent à tort) hostile.

Retrouvez ci-dessous les autres articles du dossier “La malvoyance, ce handicap invisible” :

Introduction au dossier

Les critères de définition de la malvoyance

Témoignage : accepter et vivre son handicap

Reconnaissance, prise en charge et solutions de réadaptation

Interview de Xavier-Michel Lucas, ergothérapeute spécialisé en basse vision

 

Malvoyance : Interview de Xavier-Michel Lucas, ergothérapeute en basse vision


Xavier-Michel Lucas est ergothérapeute en basse vision à l’ARRAMAV de Nîmes.

Xavier-Michel Lucas a établi un bilan qui permet d’évaluer l’autonomie et la qualité de vie des déficients visuels grâce à la prise en charge ergothérapeutique. C’est le seul outil de ce genre qui existe en France et dans les pays francophones. Il est en phase de valorisation avant distribution.

“La malvoyance est souvent un handicap invisible. Cela renforce la difficulté de s’affirmer face aux regards des autres.”

Interview

 

LUMEN : Quel est votre rôle auprès de vos patients dans l’appréhension de leur handicap?

Xavier-Michel Lucas : On associe beaucoup l’ergothérapie au handicap moteur, c’est beaucoup moins connu dans le domaine sensoriel.Photo-xavier-michel-lucas-ergotherapeute

La notion générale est la même : on rééduque, on réadapte, on réinsère. Toujours dans un même but, qui est de fournir un maximum d’autonomie au patient.
Dans un premier temps, on va travailler sur la lésion pour tenter d’optimiser ce qui fonctionne mal. Une fois qu’on a appris au patient à potentialiser au mieux cette fonction, on passe à la phase réadaptative, dans laquelle on apprend au patient à vivre avec son handicap. On aborde tout ce qui est activités de la vie quotidienne. Sachant qu’un ergothérapeute n’est pas là pour “apprendre à faire” au patient, mais pour donner les moyens au patient de “faire”. On est dans le domaine de l’autonomie.

Pour pouvoir accomplir certaines actions, le patient va se servir de ce qu’il a appris en rééducation, à savoir prendre des informations à la fois visuelles et tactiles, analyser ces informations, et visualiser. Ce que j’appelle le regard tactile. Ensuite, on va pouvoir y ajouter la cerise sur le gâteau : les aides techniques. Mais les aides techniques ne doivent pas permettre au patient de “faire”, mais seulement d’améliorer l’efficacité de son action.

LUMEN : Comment se déroule la prise en charge ?

XML : La durée de prise en charge varie de 6 semaines à 6 mois en clinique (à raison de 4 à 5 séances par semaine), un peu moins en cabinet car les cas sont généralement moins lourds.

C’est vraiment en fonction des cas et des situations. Il peut y avoir une partie de la rééducation qui peut être faite à domicile, notamment quand les personnes n’ont pas de proche à disposition pour les accompagner en cabinet.

LUMEN : La prise en charge revêt-elle également une dimension psychologique ?

XML : Le domaine sensoriel, et particulièrement visuel, est un des domaines qui a le plus d’incidence dans la sphère psychologique, parce que notre société fonctionne à 99,99 % en visuel. Donc, le côté psychologique fait partie intégrante de cette prise en charge.

Dans certaines pathologies, on a des difficultés en situation de basse luminescence. Le fait d’avoir travaillé ce regard visio-tactile permet de pouvoir appréhender plus sereinement n’importe quelle situation, notamment le fait de manger au restaurant.

A partir du moment où on donne le moyen au patient de refaire les choses, il va prendre conscience de ses capacités, et retrouver confiance en lui. Puis, retrouver des idées de faire, et des envies de faire. Donc, effectivement, on participe à améliorer sa qualité de vie.

Retrouvez ci-dessous tous les articles du dossier “La malvoyance, ce handicap invisible” :

Introduction au dossier

Témoignage : accepter et vivre son handicap

Les critères de définition de la malvoyance

Reconnaissance, prise en charge et solutions de réadaptation

Expérience immersive : 24h dans la peau d’un malvoyant

 

Malvoyance : Reconnaissance, prise en charge et solutions de réadaptation


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La malvoyance peut faire l’objet d’une reconnaissance par la MDPH, en fonction de la perte visuelle subie. Il est possible, dans certains cas, d’obtenir une carte d’invalidité (pour un taux d’incapacité de plus de 80 %), ou une reconnaissance de travailleur handicapé. Ces droits sont soumis à des critères médicaux, notamment à une acuité visuelle maximale de 2/10e.

Ce sera également le cas pour toute demande de compensation, notamment pour la Prestation de Compensation du Handicap. La MDPH est la seule structure à proposer une indemnisation financière. Mais les personnes malvoyantes rencontrent des difficultés bien particulières qui ne sont pas prises en compte pour l’attribution de ces compensations. Par exemple, une personne qui pourra lire des petits caractères, mais qui aura de grosses difficultés à se déplacer, ne sera pas indemnisée par la MDPH, car l’atteinte au niveau du champ visuel n’est pas prise en considération. Néanmoins, ne pas pouvoir se déplacer implique un certain nombre d’inaccessibilités (loisirs, conduite…) qui peuvent être des facteurs de désocialisation.

Le travail des assistantes sociales consiste alors à faire le point sur les obstacles rencontrés, et à prendre le relais de la MDPH en essayant de proposer des solutions adaptées (aide humaine, transport adaptés…). Ce sont des services qui fonctionnent au cas par cas, car les implications dans la vie quotidienne sont différentes en fonction de chaque personne malvoyante.

Pour les personnes âgées de plus de 60 ans, il est possible d’entrer dans un dispositif “personnes âgées”. Sinon, la seule alternative est de solliciter les mutuelles ou la Sécurité Sociale, mais cela ne peut se faire que de manière ponctuelle.

Retrouvez ci-dessous les autres articles du Dossier “La malvoyance, ce handicap invisible” :

Introduction au dossier

Les critères de définition de la malvoyance

Témoignage : accepter et vivre son handicap

Interview de Xavier-Michel Lucas, ergothérapeute spécialisé en basse vision

Expérience immersive : 24h dans la peau d’un malvoyant