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Solutions pour se déplacer : comment s’y retrouver ?


L’une des plus grandes difficultés que peut rencontrer un déficient visuel dans sa vie quotidienne est le déplacement. Différentes solutions complémentaires existent pour garder son autonomie. Mais entre la canne blanche, les chiens-guides et les GPS vocaux, comment s’y retrouver ?

 LA CANNE BLANCHE

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Elle est le passage obligé pour les déficients visuels qui ne perçoivent plus les obstacles et qui veulent se déplacer avec plus de facilité dans leur environnement, surtout à l’extérieur, afin d’éviter les obstacles. Son intérêt est double : elle permet de se déplacer librement sans l’aide d’un tiers et d’être identifié par tout le monde comme une personne malvoyante ou non-voyante. Il est recommandé de prendre des cours auprès d’un instructeur en locomotion, pour apprendre les techniques qui apporteront la sécurité nécessaire et un meilleur confort lors des déplacements, mais aussi pour connaître ses limites et les situations à risques afin de pouvoir les gérer.

Le moins : son utilisation demande beaucoup d’effort de concentration, ce qui, à la longue, entraîne une grande fatigue surtout mentale. La canne électronique est un outil supplémentaire. Le fonctionnement est simple, il s’agit en fait d’une canne classique à laquelle a été ajouté un boîtier électronique, muni de capteurs infrarouges qui détectent les obstacles. Le boîtier émet une vibration ou un signal sonore, dont l’intensité s’accroît avec la proximité du danger. Elle nécessite une formation complémentaire avec l’instructeur en locomotion. Le tarif de la canne blanche est abordable, entre 20 € et 60 €, la Sécurité Sociale peut prendre en charge une partie du coût et un complément peut être assuré par une mutuelle. Si les prix des cannes électroniques restent élevés, plusieurs centaines d’euros, il est possible d’en obtenir gratuitement par l’intermédiaire d’associations et de fondations.

 

LES GPS VOCAUX

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Avec l’émergence des Smartphones, des applications de plus en plus performantes liées aux guidages vocaux ont vu le jour. Ces GPS indiquent le nom des rues, l’emplacement des intersections… Tout ce qui permet à quelqu’un de se situer dans son environnement et de se diriger. L’inconvénient est qu’il faut une bonne couverture satellite pour obtenir un fonctionnement optimal de l’outil. Ce qui n’est pas toujours le cas. Ce qui rend l’assistance de navigation aléatoire et la géolocalisation peu précise. Les GPS vocaux n’indiquent pas les obstacles (poteaux…). Les GPS piéton coûtent entre 300 et 900€, alors que la majorité des applications pour Smartphones sont gratuites.

 

LE CHIEN GUIDE

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Aux côtés de ces outils, le chien guide a toute sa place, car le lien affectif qui le lie à son propriétaire est irremplaçable. Le chien guide apporte du confort, de la sécurité et de l’autonomie dans les déplacements au quotidien. C’est également un vecteur de socialisation important car il permet d’entrer en contact avec autrui et favorise le dialogue. L’aspect sécurité (se positionner devant les passages piétons, signaler les bordures de trottoirs…) est aussi indéniable. Un chien guide sait aussi trouver un arrêt de bus, mémoriser des parcours… et même prendre des initiatives c’est-à-dire désobéir aux ordres pour éviter un danger. Il redonne une grande confiance en soi. Il comprend une cinquantaine d’ordres différents. Cependant, la seule contrainte est qu’il faut s’en occuper (sorties, nourriture, soins chez le vétérinaire…). Pour obtenir un chien guide, il faut compter entre un à deux ans d’attente selon les écoles. Gratuit pour les non- ou malvoyants.

 

INNOVATION

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En Inde, un chercheur a imaginé une chaussure révolutionnaire. L’utilisateur entre sa destination dans son téléphone, qui transmet les données à une carte électronique installée dans la chaussure. Il est ensuite guidé par des vibrations différentes à l’avant, à l’arrière et sur les côtés. Un gadget ? Peut-être pas, puisque le code informatique est en accès libre afin que d’autres personnes puissent l’améliorer.

 

En pratique

  • Aux personnes souhaitant acquérir une canne blanche ou électronique, il est conseillé de prendre contact avec un instructeur en locomotion. Après une première discussion, celui-ci pourra envisager une journée d’évaluation de l’autonomie et un programme de séances de formation.
  • Pour celles désirant opter pour le chien-guide, il sera aussi proposé un bilan (niveau d’autonomie, âge, lieu de vie, utilité, problèmes d’allergies…). Les devoirs envers l’animal seront largement abordés.
    Chaque année, « seulement » 200 personnes obtiennent un chien-guide. Quelle que soit l’option, il faut une réelle motivation et de la patience, la progression dans l’apprentissage n’étant pas linéaire. L’entourage doit être associé à ce projet de vie.

Vous rencontrez une personne déficiente visuelle, comment l’aider ?

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Engagez le dialogue et n’intervenez pas sans poser la question : « Avez-vous besoin d’aide ? ». L’aide proposée doit être choisie et non subie.
Demandez la manière dont la personne souhaite être guidée. De préférence, présentez-lui le bras droit, et placez-vous un pas devant elle afin de lui permettre d’anticiper les obstacles et les changements.
Interrogez-la sur l’itinéraire qu’elle souhaite prendre. La personne doit vous formuler ses instructions.
Décrivez votre déplacement, l’itinéraire choisi et les directions que vous empruntez.
Indiquez le lieu où vous arrivez et informez la personne quand vous la quittez.

 

 

FACIL’iti : le tournant de l’accessibilité numérique !


Née après 4 ans de recherches et développements, FACIL’iti est une solution digitale innovante offrant la possibilité d’utiliser plus facilement le web et ses fonctions. Cet outil permet d’éditer et d’adapter les sites internet en fonction des besoins réels des handinautes et des seniors.

Capture-d’écran-2016-02-16-à-11.57.31 - image à la uneFACIL’iti est conçue pour les utilisateurs seniors ou porteurs de handicaps cognitifs, visuels ou moteurs. Au niveau du handicap visuel, les adaptations concernent les malvoyants mais aussi des solutions pour les personnes atteintes de DMLA, de cataracte, de daltonisme ou encore de presbytie. Des adaptations sonores pour les non-voyants sont en cours de développement avec un partenaire de FACIL’iti.

16 fonctionnalités sans limitation, pour une navigation adaptée sur-mesure à vos besoins. Ne nécessitant pas de refondre les sites internet existants, FACIL’iti est une solution complémentaire que 99% des sites peuvent mettre en place pour améliorer le confort de navigation sur le web.

Plus d’informations sur FACIL’iti ici

Wizigo : premier GSP communautaire pour déficients visuels


GoSense est une start-up lyonnaise qui développe des technologies innovantes d’augmentation sensorielle au service des déficients visuels.

Wizigo est  la dernière innovation développée par cette société . Cet assistant de déplacement a été créé pour les personnes non ou malvoyantes. Premier GPS communautaire, il permet aux utilisateurs de se déplacer à l’aide de sons spatialisés ! Le guidage en temps réel traduit les points de repères en signaux sonores localisés dans l’espace. Grâce à ces retours, la personne perçoit son environnement de manière simplifiée et peut rester attentive aux signaux extérieurs.

 

Légende : http://www.gosense.com/wizigo/ Légende : http://www.gosense.com/wizigo/

L’utilisation de Wizigo est extrêmement intuitive. Il suffit à l’utilisateur mal- ou non-voyant de se connecter à son compte depuis son smartphone ou son ordinateur (grâce à mywizigo.com) afin de préparer ses trajets à l’avance.

Les personnes voyantes membres de la communauté peuvent en effet apporter leur contribution en indiquant des zones de danger pour les utilisateurs mal- ou non-voyants. Il est également possible pour tous les membres de la communauté Wizigo de signaler et partager des points d’intérêts : magasins, restaurants, musées….

Pour plus d’informations sur la start-up GoSense cliquez ici !
Pour plus d’informations sur l’application Wizigo, cliquez ici !

 

Feelspace : la ceinture avec système de vibrations pour guider les malvoyants


Feelspace est une toute nouvelle invention qui va permettre d’améliorer les déplacements des personnes déficientes visuelles.

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Le concept est simple : la ceinture émet des vibrations localisée à son utilisateur  pour lui indiquer s’il doit se déplacer à gauche, à droite, ou tout droit. Par exemple si la personne malvoyante doit marcher droit devant, elle recevra des vibrations au niveau du nombril. “Pas de risque de confusion, la vibration se déplace le long du ventre et s’ajuste au fur et à mesure des déplacements de la personne pour lui montrer le chemin.”

Le “système de vibrations” est relié à une application en bluetooth et un système de navigation comme Googlemaps.

Feelsapce devrait être commercialisée cette année. Son prix est estimé à 800€.

Pour plus d’informations, cliquez ici !

 

Aipoly : “voir” à travers son smartphone !


Source : http://www.journaldunet.com

Source : http://www.journaldunet.com

Aipoly est une application qui va révolutionner et améliorer le quotidien des personnes aveugles et malvoyantes.

Créée par une start-up australienne, cette toute nouvelle application va permettre aux personnes déficientes visuelles de “voir” à travers  leur smartphone. Grâce à l’appareil photo/caméra du téléphone, l’application pourra ainsi identifier les objets et les couleurs pour son utilisateur ! Pour cela, l’application mélange :  “reconnaissance visuelle, intelligence artificielle et assistance vocale”.

Pour plus d’informations, cliquez ici!

Le bracelet connecté Sunu, pour des déplacements en toute sécurité !


On ne vous le répètera jamais assez, on n’arrête pas le progrès technologique ! On continue donc sur ce thème et ou vous parle dans cet article d’un nouveau « gadget » : le bracelet connecté Sunu pour personnes déficientes visuelles.

Source : www.leparisien.fr

Source : www.leparisien.fr

Qu’est-ce que le bracelet Sunu ?
Inventé par deux entrepreneurs mexicains, Marco Antonio Trujillo Tejeda et Cuauhtli Padilla Arias (qui travaillent pour l’institut Tec de Monterrey au Mexique), le bracelet Sunu a été conçu pour « permettre aux personnes déficientes visuelles de se déplacer en toute sécurité », à l’intérieur comme à l’extérieur.

Comment marche le bracelet Sunu ?
Le « porteur » du bracelet est averti du « danger » grâce à des vibrations qui s’intensifient quand la personne s’approche de l’objet. Pour permettre d’évaluer la distance qui se trouve entre la personne et l’objet, les concepteurs ont doté le bracelet d’un système d’écholocation, qui va émettre des ondes à haute fréquence.

Comment se procurer le bracelet Sunu ?
« Le brevet de ce bracelet a été déposé et est en cours de commercialisation à l’international. »
Si vous souhaitez vous procurer le bracelet Sunu, il faudra encore un peu attendre. Vous pourrez néanmoins le précommander via la campagne de financement sur indiegogo.com!

Pour plus d’informations sur le bracelet Sunu, cliquez ici !