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Accès à L’EMPLOI


Les parcours de vie de personnes déficientes visuelles sont souvent très différents et leur rapport à l’emploi peut l’être tout autant. Globalement, on constate que le taux de chômage des personnes en situation de handicap s’élève à 21%*, soit deux fois plus que la population active globale (9%).

Pour encourager les entreprises à accueillir les personnes en situation de handicap, une obligation d’emploi de personnes handicapées a été mise en place à hauteur de 6% à partir de 20 salariés. Si cette obligation n’est pas remplie, l’entreprise doit s’acquitter d’une contribution financière perçue et redistribuée par l’AGEFIPH dans le cadre d’action favorisant l’insertion professionnelle ou le maintien dans l’emploi des personnes handicapées.

En fonction de la problématique, l’AGEFIPH s’appuie sur différents organismes :

– Le SAMETH (Service d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés) intervient, via des conseillers présents dans chaque département, auprès des entreprises privées, établissements publics et aux travailleurs indépendants handicapés pour faciliter le maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap.

CAP EMPLOI est un réseau d’organismes de placement spécialisés dédiés à l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Les conseillers ALTHER sont des prestataires sélectionnés proposant aux entreprises informations et conseils sur leur obligation d’emploi de personnes handicapées ainsi qu’un accompagnement vers des solutions adaptées.

*L’accès à l’emploi des personnes handicapées en 2011, Dares Analyses n° 066, octobre 2013.


Plus de protection mais pas d’immunité

Le statut de travailleur handicapé offre à l’employé une plus grande protection. L’employeur est dans l’obligation d‘adapter le poste de travail aux besoin de son collaborateur en situation de handicap. Si cette adaptation est irréalisable, l’employeur doit proposer au salarié un reclassement sur un autre poste dans la structure. À défaut d’offre de reclassement ou en cas de refus par le travailleur handicapé, l’employeur peut procéder à son licenciement pour inaptitude. Cette procédure est néanmoins très encadrée. La durée du préavis de licenciement pour un travailleur en situation de handicap est doublée et l’inspection du travail s’assure de la validité du licenciement.


Cap Emploi & projet professionnel

Le fonctionnement de Cap Emploi est articulé autour du projet de la personne. Les conseillers en insertion professionnelle encouragent les personnes en recherche d’emploi à affiner leur projet, rencontrer des professionnels du secteur et à évaluer le marché de l’emploi dans le secteur choisi. L’accompagnement peut paraître limité mais la volonté est de faire du bénéficiaire du service un acteur mobilisé sur son projet professionnel. Cette autonomie importante peut parfois être source de déception pour des personnes attendant plus d’accompagnement et de soutien. Il faut donc bien penser à son projet professionnel et être prêt à vouloir se lancer à l’assaut du marché du travail pour réussir !

 

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       Retrouvez l’article “Les métiers de l’accompagnement du déficient visuel” en cliquant ici !
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Les Métiers de l’accompagnement du déficient visuel


Au sein des différentes structures, de nombreux professionnels accompagnent les personnes en situation de handicap visuel dans leur parcours. Voici une liste non-exhaustive de ces différents métiers :

L’orthoptiste va permettre à la personne malvoyante de prendre conscience des possibilités visuelles restantes puis d’apprendre à les développer et les utiliser.

L’ergothérapeute développe l’indépendance de la personne déficiente visuelle dans les actes de la vie quotidienne. Expert de la réadaptation, il cerne les besoins de la personne et établit un programme personnalisé et des solutions techniques pour faciliter le quotidien.

Le psychomotricien propose différents types d’activités physiques permettant à la personne en situation de handicap visuel de bénéficier d’un meilleur équilibre général et d’une meilleure gestion de son corps dans l’espace.

L’instructeur en locomotion apprend à la personne handicapée visuelle à se déplacer en toute sécurité. Il lui permet de se représenter mentalement un lieu ou, par exemple, d’analyser un carrefour à partir d’autres perceptions sensorielles, d’évoluer sur un trajet encombré ou d’emprunter les transports en commun. Ils sollicitent d’autres moyens de compensation comme la canne blanche ou électronique mais encore une utilisation plus grande de l’audition.

Le psychologue apporte un soutien psychologique à la personne et l’aide à formuler ses attentes et ses craintes pour apprendre à vivre avec sa déficience visuelle.

Le rééducateur en AVJ (activités de la vie journalière) développe les compétences pratiques dans les activités de la vie courante avec l’objectif d’optimiser le potentiel visuel restant et de travailler sur les autres sens.

Le Conseiller en économie Sociale et familiale (CESF) intervient auprès de la personne dans son environnement familial pour lui permettre de retrouver un équilibre et favoriser son autonomie. Son action s’articule autour des domaines de la vie quotidienne allant de la santé à la gestion du budget.

 

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Accompagnement & AUTONOMIE


Pour gagner en autonomie, la personne en situation de handicap visuel dispose de plusieurs options. Les Services d’accompagnement Pluridisciplinaires de types SAMSAH ou SAVS sont bien représentés sur le territoire. Les SAMSAH et les SAVS apportent leurs conseils sur les domaines du quotidien. A la différence du SAVS, le SAMSAH est, en plus, doté d’une équipe médicale ou paramédicale pouvant apporter une expertise complémentaire sans toutefois se substituer au suivi médical des personnes.

La deuxième option est souvent peu ou mal connue. Certains centres hospitaliers disposent de Centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle. Si ce parcours nécessite une hospitalisation, il présente l’avantage d’offrir au patient un suivi intensif. Cette pratique a également été déclinée dans le cadre de la démarche précoce d’insertion professionnelle avec le projet “Comète”

Certaines associations comptent dans leurs équipes des professionnels de l’accompagnement social et peuvent prendre le relai auprès des déficients visuels. Au delà des principales associations nationales, on peut également trouver localement des petites structures dotées d’ergothérapeutes ou rééducateurs en autonomie de la vie journalière pour accompagner les personnes en situation de handicap visuel.

 

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Les aides FINANCIÈRES


La France dispose d’un système complexe de compensation du handicap et de solidarité. Certaines prestations permettent aux personnes en situation de handicap de bénéficier de ressources mensuelles pendant que d’autres permettent le financement d’aides compensatoires pour palier à la perte d’autonomie liée au handicap visuel. Petit tour d’horizon…

L’Allocation Adultes Handicapés (AAH)

L’AAH est une prestation visant à assurer un minimum de revenus aux personnes en situation de handicap disposant de revenus trop faibles ou nuls. Outre cette allocation mensuelle , l’AAH permet également de bénéficier d’autres avantages, dont l’affiliation gratuite au régime général de l’assurance maladie.

Conditions d’attribution :
– Taux d’incapacité de 80% ou plus
– Taux d’incapacité compris entre 50 et 79 % s’il existe une limitation claire et durable dans l’accès à l’emploi.
– A partir de 16 ans si la personne n’est plus à charge (au sens des allocations familiales) et jusqu’au passage à la retraite.

La prestation de compensation du handicap (PCH)

La PCH est une aide financière versée par le conseil départemental. Elle est destinée à financer des aides mensuelles ou ponctuelles visant à compenser la perte d’autonomie liée au handicap, telle que les aides humaines, techniques, animalière, liées à l’aménagement du logement et du véhicule.

Conditions d’attribution :
– Résider en France métropolitaine
– Effectuer la demande avant 60 ans
– Les personnes en situation de cécité légale bénéficient d’un forfait (“Forfait cécité”)
– Pour les personnes malvoyantes, Il faut prouver une difficulté absolue ou au moins deux difficultés graves dans les actes essentiels de la vie quotidienne (la toilette, l’habillage, l’alimentation, l’élimination et les déplacements) pour bénéficier de la PCH.

 


LA MDPH

Présente dans chaque département, la Maison Départementale des Personnes handicapées, est un guichet unique pour les personnes handicapées. Sa mission est d’informer, orienter et accompagner les personnes en situation de handicap.


Vers qui se tourner?

Pour entamer ces démarches souvent longues et complexes, mieux vaut s’appuyer sur l’expertise d’un professionnel. Au premier rang, on trouve les Assistants de Service Social. Ces professionnels disposent d’une large connaissance des mécanismes et des procédures. (voir article P?)


La bonne utilisation du “Forfait cécité”

En cas de situation de cécité légale, le bénéficiaire de la PCH peut disposer d’un “Forfait Cécité” correspondant à 50 heures d’aide par mois non soumis à un contrôle par le Conseil Départemental. Ce forfait est prévu pour compenser la perte d’autonomie au quotidien sur les gestes essentiels et n’a donc pas vocation à financer les dépenses de la vie courante. Ce qui n’est pas toujours le cas dans la pratique !


En attendant les ressources…

Pour parvenir à la reconnaissance du handicap puis à la mise en place des mécanismes de compensation du handicap, le délai peut se révéler assez long. Le délai légal de traitement du dossier à la MDPH est de 4 mois mais cela peut prendre plus de temps et ce n’est que la première étape de cette prise en charge ! En attendant de bénéficier de l’AAH, le Revenu de Solidarité Active (RSA) peut apparaitre comme une solution pour bénéficier d’une allocation de subsistance. On constate également que la famille et les proches jouent un rôle important au cours de cette période de transition souvent instable matériellement.


 

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La reconnaissance LÉGALE


La reconnaissance du handicap, visuel ou non, est une étape cruciale. Il est essentiel de faire reconnaitre ses problèmes de santé suffisamment tôt, et notamment avant 60 ans, car la mise en œuvre de certaines aides devient plus compliquée voire impossible.

Dans cette démarche, le rôle du médecin traitant ou de l’ophtalmologiste est incontournable. Le médecin va réaliser les certificats médicaux indispensables à la reconnaissance et la prise en charge du handicap. Il va évaluer l’état général de son patient et constater le niveau de difficulté rencontré par celui-ci au quotidien. De son appréciation découlera directement le niveau de prise en charge de son patient.

Pour le patient, il ne faut pas hésiter à lister au fil de la journée l’ensemble des difficultés auxquelles il pourrait être confronté. La cuisine, les déplacements, la toilette ainsi que tous les gestes simples du quotidien doivent être évalués et les difficultés clairement détaillées dans le certificat médical.

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Dossier : Reconnaissance légale, aides financières, structures : Comment s’y retrouver ?


Pour parvenir à la reconnaissance du handicap puis à la mise en place des mécanismes de compensation du handicap, le délai peut se révéler assez long. Le délai légal de traitement  du dossier à la MDPH est de 4 mois, mais cela peut prendre plus de temps, et ce n’est que la première étape de cette prise en charge ! En attendant de bénéficier de l’AAH, le Revenu de Solidarité Active (RSA) peut apparaître comme une solution  pour bénéficier d’une allocation de subsistance. On constate également que la famille et les proches jouent un rôle important au cours de cette période de transition souvent instable moralement.

 

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